En cas de bobos, problèmes digestifs ou pépins musculaires, il s’avère nécessaire de disposer d’une trousse à pharmacie à portée de main. Voici les douze indispensables pour prendre soin des chevaux, plus un bonus pour l’été !
1 – Thermomètre rectal et vaseline, les incontournables
Pour relever la température quand vous suspectez une baisse d’état anormale, munissez-vous d’un thermomètre rectal et appliquez de la vaseline pour lubrifier l’embout. Cela facilite la pénétration, et donc la prise de température.

Placez-vous au niveau de la croupe, soulevez la queue et insérez jusqu’à environ cinq cm le thermomètre dans l’anus. Au bip sonore, retirez délicatement et observez le chiffre. La température normale du cheval oscille entre 37,5 et 38,5°C.
2 – Gants jetables et compresses, la polyvalence
En cas de soins un peu repoussants, les gants jetables répondent à l’appel ! Pour ramasser du crottin en vue d’une coproscopie, ou encore retirer le haricot de son protégé, munissez vous de vos gants jetables.

Les compresses, quant à elles, accompagneront tous soins divers : gouttes pour les yeux, désinfection d’une plaie,…
3 – Désinfectants et pansements en cas de plaies
La bétadine jaune, désinfectant à base d’iode, s’utilise pour l’antisepsie des plaies ou des brûlures superficielles et peu étendues. C’est un très bon traitement local d’appoint des affections de la peau et des muqueuses infectées ou risquant de s’infecter.
La bétadine rouge, quant à elle, est un savon antiseptique local qui contient de la povidone iodé, et un agent moussant détergent. Elle est conçue pour le nettoyage et la désinfection de la peau et des muqueuses infectées ou risquant de s’infecter. La bétadine rouge s’utilise avec de l’eau. Si vous souhaitez juste nettoyer une petite surface infectée, privilégiez le savon antiseptique neutre.

Attention, les deux bétadines étant iodées, elles ne s’utilisent pas n’importe comment.
Sur un ton plus léger, la bétadine rouge, tout comme la jaune, est un excellent shampoing, très utile avant les concours de Modèles et Allures, ou autres concours requérant une propreté impeccable du cheval.
La biseptine n’est pas forcément recommandée à l’application sur le cheval, car elle pique et assèche. Nous la conserverons pour notre propre usage, en cas de blessure superficielle, avec saignement. Apposer un pansement sur la plaie après la désinfection à la biseptine.
4 – Tire-tique, la pince ultime
Comme son nom l’indique, le tire-tique retire les tiques. Ce parasite se nourrit du sang, en mordant et peut transmettre des maladies, comme Lyme ou la piroplasmose.

Soit vous retirez la tique directement avec la pince, soit vous appliquez avant de l’huile. La tique glissera et sera plus facile à enlever.
5 – Sérum physiologique, des yeux au propre
Si votre protégé a les yeux qui coulent, vous pouvez mettre quelques gouttes de sérum physiologique dans son œil.

6 – Lingettes bébé
Votre cheval présente des croûtes, les yeux ou le nez qui coulent, ou pour lui nettoyer les fesses, utilisez des lingettes bébés, natures ou à base d’aloé vera.

7 – Kit trousse premiers secours, ça peut servir
En pharmacie, dans les grandes surfaces ou encore dans les déstockeurs, sont vendues des dites “kit trousse de premiers secours”. Leurs contenu : des petites compresses, lingettes désinfectantes, bandes, pansements, scotch, ciseaux, pince à épiler et couverture de survie. Ces petits indispensables regroupés dans une trousse servent toujours à un moment ou à un autre.

8 – Bandes et bandes cohésives
Pour maintenir un pansement ou une compresse, en cas de légère blessure, que cela soit pour notre cheval ou pour nous, les bandes, ou bandes cohésives ont bien leur place dans votre trousse.

9 – Drainant hépatique, le radis noir au top !
Le foie fait partie des organes sensibles du cheval, d’où l’importance de procéder à un drainage hépatique surtout aux saisons cruciales, en automne et au printemps. Objectifs ? Détoxifier et évacuer les émonctoires. Différentes solutions existent en fonction de la sensibilité de chacun et des pathologies des équidés, du chimique au naturel.

Notre conseil ? Le radis noir, un excellent drainant et détoxifiant à donner en rondelles dans la ration sur des cures de trois semaines.
10 – Crèmes à base de soufre pour nettoyer et apaiser
Pour lutter contre les acariens ou la gale de boue, nous vous recommandons de posséder des produits à base de soufre. Qu’ils soient achetés tout prêt, ou que vous les confectionnez, ils ont une place amplement méritée dans votre trousse à pharmacie !
11 – L’Aloé Véra, une plante aux multiples vertus
Un allié des plaies et blessures du quotidien. En été, les mouches ou autres insectes attaquent l’épiderme de vos chevaux ? En hiver, ils se grattent contre des arbres ? Optez pour l’Aloé Véra.

En externe, sous forme d’application locale, l’Aloé Vera, plante aux multiples vertus, par sa texture permet de soulager certains maux et de dynamiser l’immunité. Cicatrisante, apaisante, hydratante, fraîche, antibactérienne, antifongique, cette crème offre à votre équidé un bien-être total.
12 – L’argile alimentaire, pour les maux d’estomac ou le Smecta équin !
Au gré des saisons et des changements climatiques ou alimentaires, le cheval souffre de désordres digestifs, du type diarrhées, coulées, colites. Dans ce cas, l’ingestion d’argile alimentaire aidera à lutter contre les crottins mous ou liquides grâce à ses propriétés absorbantes neutralisant gaz, toxines et autres bactéries présentes dans l’intestin.

BONUS pour les chevaux à peau rose : Crème solaire et Biafine
Quand l’été s’est installé et que le soleil cogne, les chevaux à peau rose sont réceptifs et vulnérables. Ils attrapent des coups de soleil, particulièrement douloureux, pouvant générer des croûtes purulentes.

En préventif, vous pouvez appliquer de la crème solaire, indice 50, sur son nez. S’il a déjà reçu des coups de soleil, appliquez, toujours sur le bout du nez, de la biafine.
