Derrière l’objectif, le photographe équin se métamorphose en conteur visuel, capturant la grâce, la puissance et la connexion profonde entre l’homme et le cheval. À travers l’art de la composition, de la lumière et du timing parfait, il fige des instants uniques et des moments hors du temps entre un ou plusieurs partenaires et son gardien. Un métier qui allie passion, sensibilité et sens du détail. Laurine Eranossian fait partie de ces magiciens de la photo qui transforment un instant en oeuvre d’art éternelle.
Tombée dans le chaudron de la photographie et de l’équitation toute petite, résidant à Carquefou, en Loire-Atlantique, Laurine Eranossian a fait ses débuts sur ses camarades de centre équestre lors des concours. « Je suis passionnée par l’émotion, l’envie de capter l’instant T ».

Autodidacte, elle reconnaît avoir travaillé son oeil toute seule, visualisant l’image qu’elle souhaite figer. « Le métier a beaucoup évolué, j’ai d’ailleurs investi dans un appareil photo performant, ce qui offre une meilleure qualité d’image ».
Capter l’instant T
Car il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour s’auto instituer photographe. La photographie nécessite une scénographie, un regard… mais elle fait également l’objet de retouches pour obtenir le rendu le plus joli.

Couleurs, éclairages, jeu sur les contrastes, font partie de ce travail technique minutieux de l’ombre. « Je n’ôte rien, à part un peu les mouches », plaisante Laurine. « Mais chaque objet en arrière-plan mérite sa place. La photographie demeure la plus authentique possible ». Avec talent et sensibilité, Laurine s’attache à faire ressortir l’esthétisme de la photo, sans la dénaturer mais en ciselant le moindre détail, tel un orfèvre.
L’animal comme sujet
La photographie équine présente ceci de particulier que le sujet est un animal, ce qui rend l’approche différente » On travaille avec des êtres vivants. par conséquent, il faut rester patient, à l’écoute. Je laisse le cavalier ou la cavalière interagir avec ses chevaux. Mes clients choisissent leurs lieux, à moi de me les approprier ».

Sur ces séances, elle passe beaucoup de temps à observer, l’arrière-plan, le décor, la posture du cavalier. « Je pense qu’il faut de l’imagination également pour créer dans sa tête la mise en situation qui magnifiera le moment ».

Si pour le moment, ce métier passion ne lui permet pas d’en vivre, elle oeuvre sur tous les Pays de la Loire auprès des particuliers et des professionnels dont un shooting pour Equiwell avec sa structure Laub’jectif pour saisir l’instantanéité à travers son objectif.

Le Jumping de la Baule, celui de Dinard, les concours de Fontainebleau font partie de ses terrains d’exploration photographique. Avec toujours la même ambition, celle de procurer des émotions à travers ses clichés.
Contact : laubjectif44@gmail.com
