Tout comme les mouches, les tiques représentent un véritable fléau pour tout propriétaire d’équidés. Les piqûres de ces petits parasites suceurs de sang qui reviennent dès le mois de février lors du redoux peuvent transmettre des maladies telles que la piroplasmose (Barbésia ou Théléria), la borreliose ou maladie de Lyme. (Borrelia)
Dans les pâtures ou à proximité des zones forestières et des haies, les tiques prolifèrent du printemps à l’automne. Certaines régions ou environnements humides tels que les marais sont d’ailleurs plus favorables que d’autres au développement des tiques. Les chevaux s’en trouvent littéralement envahis, nécessitant une observation régulière et minutieuse surtout sous la crinière afin de les extraire avec une pince à tiques, outil indispensable dans votre trousse à soins ! Parfois, vous trouverez juste des croûtes un peu purulentes, témoins d’une piqûre de tiques. Il existe certes des sprays répulsifs à l’efficacité plus ou moins prouvée.
L’homéopathie, un remède efficace
En fonction des équidés, l’homéopathie s’avère une solution alternative pour réduire l’infestation. Vous pouvez effectuer une cure de psorinum 9 CH en donnant en interne 5 granules une fois par semaine pendant 3 semaines avec arrêt d’une semaine en cas de prévention, à renouveler si nécessaire. Si infestation, 5 granules par jour pendant 3 semaines avec arrêt d’une semaine, à renouveler si besoin.
Les poules, prédateurs naturels
Couplez ce remède homéopathique avec une autre astuce, un prédateur naturel, qui cohabite très bien avec les chevaux et l’humain : les poules ! En effet, outre le fait d’adopter des poules réformées qui vous fourniront encore des oeufs, ces dernières se régaleront des vers et des tiques, limitant ainsi sur les terrains la prolifération des tiques.

Les poules représentent donc une approche sanitaire écologique de lutte contre les tiques. Certaines races à l’instar de la poule landaise témoignent d’un appétit redoutable, avalant jusqu’à 300 tiques par heures.
Pour en savoir plus sur les tiques, ci-joint le lien d’une vidéo de l’IFCE